HUANGSHAN
Samedi 9 Avril
Nous avons décidé de passer quelques jours aux Huang shan, les montagnes jaunes.
J'entends déjà certains s'interroger avec candeur : des montagnes certes, mais pourquoi jaunes ?
Effectivement, elles ne sont pas jaunes . A ces éternels esprits chafouins , un tantinet pinailleurs, voire même franchement.........., je rétorque : et chez nous , la Montagne noire ? l'aiguille verte ? Le mont rose ? Le mont blanc ? Pourquoi la mer rouge ? La mer noire ?
Etc …..etc ......
Je répondrai donc PASSE QUE......
Les huang shan sont situées à 500 km de shanghai (4H30 de bus ultra moderne) . Elles sont le lieu d'inspiration favori des poètes et peintres chinois .
La balade est très physique, C'est une succession de marches très "casse pattes" et de sentiers vertgineux accrochés à des parois verticales. Nous passons la nuit au sommet à l'hotel Payin lou.
J'ai mis mon plus beau beret. Comme il n'y a pratiquement que des touristes chinois je me fais un peu remarquer.
Certains contournent les difficultés.
Nous sommes épuisés . Le prix en dortoir est exagéré et nous avons du mal à trouver le sommeil, car un groupe de chinois est en goguette et est très bruyant.
Je vais frapper à la porte des joyeux fêtards. Un chinois aux très jolis yeux rouges m'ouvre, j'aperçois dans un nuage de fumée de cigarettes 6 ou 7 de ses amis en train de jouer aux cartes . On se croirait dans un tripot de Macao. Après leur avoir expliqué que je souhaitais dormir, le silence revient .
Je loupe le lever de soleil à 5h du matin (j'ai dormi tout seul dans mon dortoir alors que martine est debout dès 4h).
Le lendemain, nous visitons le village de Hongcun avant de rentrer à notre hotel situé au pied des huangshan.
Le personnel est adorable . Ici, on ne parle que le chinois, les menus sont écrits en chinois ce qui nous causent quelques surprises. Cela nous change de Shanghai, où l'anglais est couramment parlé.
Mais les gens sont d'une telle gentillesse, d'une telle courtoisie ! Ils engagent facilement la conversation, curieux de savoir d'où l'on vient, riant gentiment de mes maladresses en chinois.